Pedofilia. Papa Francesco difende il card. Barbarin: "non deve dimettersi"
"Sarebbe un'imprudenza, come ammettere la colpevolezza". Ma l'alto prelato ha ammesso gli errori
"Si trattava di fatti vecchi, dei quali non avevo notizie di recidiva"
Da Google traduttore
E 'stato il cardinale di Lione coperto un prete pedofilo?
Philippe Barbarin è accusato da una combinazione di non aver denunciato le azioni di un prete che ha abusato diversi bambini tra il 1970 e il 1991.
BY POINT.FR
Pubblicato il 2016/02/15 alle 11:38 - Modificato il 2016/02/15 alle 12:20 | il Point.fr
"E 'iniziato quasi subito dopo il mio arrivo Scouts"; "La porta si chiuse, la camera era molto buio e subito ho sentito che non era se stesso"; "Ho ancora quel pallone oggi nel ventre"; "Abbiamo istituito le tende e, dopo la veglia, quando tutti sono andati a letto, il padre mi ha chiamato." Venticinque anni dopo i fatti, la prova di Pierre-Emmanuel, 36 anni, Jean-Yves, 46 o 48 anni Didier, come i bambini, è diventato un incubo incessante.
Sono quindici così, vecchio come adulti scout, Cubs piccola, vista la decisione, molti anni dopo, a dire la verità. Per dire che cosa stava succedendo all'interno delle mura dell'antica parrocchia di Sainte-Foy-lès-Lyon, tra il 1970 e il 1991, quando Padre Bernard Preynat officiata lì. A dire le terribili vacanze invernali nella parte posteriore del bus, nella casa del prete, fuori dalla vista, dietro la scuola Domenica in chiesa, sotto il tessuto sottile del campo tenda nelle campagne .
"Non ho mai negato i fatti"
Per venti anni il padre Preynat era il beniamino dei genitori nella periferia di Lione, lieti di consegnare i loro marmocchi il Mercoledì, Sabato e Domenica. Il sacerdote è motivato, altamente organizzato e cavaliere: organizza viaggi in giro per l'Europa e una testa piena di attività. Nel 1991, ha fatto i bagagli senza chiedere la sua. La voce si gonfia: si dice che l'uomo ha levato le tende per evitare che scoppiò lo scandalo. Sappiamo, senza dirlo, che il padre mani erranti. In realtà, Bernard Preynat si spaventò. Nel 1991, il giovane François Devaux, una delle sue vittime, aveva detto ai suoi genitori il male che ha toccato l'ecclesiastico.
Il cardinale Albert Decourtray richiede niente di più che l'espulsione. padre Preynat espia le sue colpe per la sua penna in una lettera inviata alla famiglia della sua giovane vittima: "Non ho mai negato le accuse contro di me. Essi sono per me una profonda ferita nel mio cuore sacerdotale ", ha scritto. Nel mese di luglio 2014, anni dopo il fatto, è stato di torpore. padre Una vittima Preynat è stordito per vederlo di nuovo in contatto con i bambini. Philippe Barbarin, conoscenza, mette dieci lunghi mesi prima di sollevare il prete delle sue funzioni. Bernard Preynat lasciato il suo ufficio a Roanne oltre 31 Ago 2015 ... Sentito dalla polizia, il padre ha confessato tutto, anche riconoscendo i vincoli pompini. non può essere considerato che i fatti non sono ancora prescritti dal diritto penale.
Sono state le autorità ecclesiastiche sanno?
Ma già un'altra battaglia ha inizio. La Chiesa è stata lei a conoscenza tutti questi anni? Ti ha negato? Lo ha fatto qualcosa? E improvvisamente, in questo sordido affare, il Spotlight sta emergendo scenario di film attualmente nelle sale, che racconta la storia di un giornale, il Boston Globe, contro l'impunità per i crimini sessuali commessi sacerdoti. Oggi, le vittime padre Preynat desiderano presentare una denuncia contro l'arcivescovo di Lione per non aver segnalare reati sessuali contro minori.
Giovedi, 11 febbraio, il Cardinale Philippe Barbarin ha infatti detto a La Croix sono stati messi a conoscenza delle azioni del sacerdote "al 2007-2008". "E 'stato fatti vecchi per i quali non era mai stata alcuna denuncia né alcun indice di recidiva. (...) La mia unica preoccupazione è che nessun danno è mai fatto ", ha aggiunto. Philippe Barbarin aveva precedentemente detto che erano stati informati nel 2014. Una questione legale sorge spontanea: se il cardinale dovesse essere perseguita, la prescrizione avrebbe eseguito a partire dal 2008, quando è stato messo al corrente condotta criminale, o 2014, quando si riferiva al Vaticano?
Il caso arriva in un contesto particolarmente teso. Il 10 febbraio, il Guardian ha rivelato le istruzioni fornite dal Vaticano nei casi di abusi sessuali da parte del clero. "Non è necessariamente spetta a un vescovo di segnalare i sospetti alle autorità, la polizia o un procuratore, se informato di un crimine o atto immorale", scrive, secondo il quotidiano britannico, la francese Tony Anatrella, Consultore del Pontificio Consiglio per la famiglia.
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www.lepoint.fr/justice/pedophilie-l...018011_2386.phpLe cardinal de Lyon a-t-il couvert un prêtre pédophile ?
Philippe Barbarin est accusé par une association de ne pas avoir dénoncé les agissements d'un prêtre qui a abusé de plusieurs enfants entre 1970 et 1991.
PAR LE POINT.FR
Publié le 15/02/2016 à 11:38 - Modifié le 15/02/2016 à 12:20 | Le Point.fr
Le cardinal de Lyon, qui a avoué avoir été mis au courant des faits délictueux d'un prêtre "vers 2007-2008", fait l'objet d'une plainte d'une association de victimes. Le cardinal de Lyon, qui a avoué avoir été mis au courant des faits délictueux d'un prêtre "vers 2007-2008", fait l'objet d'une plainte d'une association de victimes. © Belga/ DIRK WAEM
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« Cela a commencé presque aussitôt après mon arrivée aux scouts » ; « La porte se referma, la pièce était très sombre et tout de suite, je sentis qu'il n'était plus lui-même » ; « J'ai encore aujourd'hui cette boule dans le ventre » ; « Nous avions monté les tentes et après la veillée, quand tout le monde est allé se coucher, le père m'a appelé ». Vingt-cinq après les faits, le calvaire vécu par Pierre-Emmanuel, 36 ans, Jean-Yves, 46 ans ou encore Didier 48 ans, alors qu'ils étaient enfants, est devenu un inlassable cauchemar.
Ils sont une quinzaine comme ça, d'anciens scouts devenus adultes, des petits louveteaux, à avoir décidé, bien des années plus tard, de raconter la vérité. De dire ce qui se passait à l'intérieur des murs de l'ancienne paroisse de Sainte-Foy-lès-Lyon, entre 1970 et 1991, lorsque le père Bernard Preynat y officiait. De raconter les terribles séjours au ski, à l'arrière du bus, dans la maison du prêtre, à l'abri des regards, derrière la salle de catéchisme, dans l'église, sous la fine toile des tentes du campement à la campagne.
« Je n'ai jamais nié les faits »
Pendant vingt ans, le père Preynat a été la coqueluche des parents de la banlieue lyonnaise, ravis de pouvoir lui remettre leur marmaille les mercredi, samedi et dimanche. Le prêtre est motivé, très organisé et avenant : il organise des séjours un peu partout en Europe et a des activités plein la tête. En 1991, il plie bagage sans demander son reste. La rumeur enfle : on dit que l'homme a déguerpi pour éviter que le scandale n'éclate. On sait, sans le dire, que le père a les mains baladeuses. En réalité, Bernard Preynat a pris peur. En 1991, le jeune François Devaux, une de ses victimes, avait confié à ses parents le mal qui touchait l'homme d'Église.
Le cardinal Albert Decourtray ne prend rien de plus qu'une mesure d'éloignement. Le père Preynat expie quant à lui ses fautes par la plume, dans une lettre qu'il envoie à la famille de sa jeune victime : « Je n'ai jamais nié les faits qui me sont reprochés. Ils sont pour moi une blessure profonde dans mon coeur de prêtre », écrit-il. En juillet 2014, soit des années après les faits, c'est la stupeur. Une des victimes du père Preynat est sidéré de le voir à nouveau au contact d'enfants. Philippe Barbarin, mis au courant, met dix longs mois avant de relever le prêtre de ses fonctions. Bernard Preynat ne quitte son office à Roanne que le 31 août 2015... Entendu par la police, le père a tout avoué, reconnaissant même des fellations contraintes. Ne pourront être jugés que les faits qui ne sont pas encore prescrits par la loi pénale.
Les autorités ecclésiastiques étaient-elles au courant ?
Mais, déjà, un autre combat commence. L'Église était-elle au courant depuis toutes ces années ? A-t-elle nié ? N'a-t-elle rien fait ? Et soudain, dans cette sordide affaire, se dessine le scénario de Spotlight, film actuellement dans les salles, qui raconte le combat d'un journal, le Boston Globe, contre l'impunité des crimes sexuels commis les prêtres. Aujourd'hui, les victimes du père Preynat souhaitent porter plainte contre l'archevêque de Lyon pour non-dénonciation d'infraction sexuelle sur mineur.
Jeudi 11 février, le cardinal Philippe Barbarin a en effet confié à La Croix avoir été mis au courant des agissements du prêtre « vers 2007-2008 ». « Il s'agissait de faits anciens pour lesquels il n'y avait jamais eu de plainte, ni aucun indice de récidive. (...) Ma seule préoccupation est qu'aucun mal ne soit plus jamais commis », a-t-il ajouté. Philippe Barbarin avait précédemment affirmé n'avoir été mis au courant qu'en 2014. Une question juridique se pose : si le cardinal venait à être poursuivi, la prescription courrait-elle à partir de 2008, date à laquelle il a été mis au courant des agissements criminels, ou 2014, lorsqu'il a référé au Vatican ?
L'affaire intervient dans un contexte particulièrement tendu. Le 10 février dernier, le Guardian a révélé les instructions données par le Vatican en cas d'abus sexuels commis par des hommes d'Église. « Il n'incombe pas forcément à un évêque de signaler les suspects aux autorités, à la police ou à un procureur s'ils sont informés d'un crime ou d'un acte immoral », écrit ainsi, selon le quotidien britannique, le Français Tony Anatrella, consulteur au Conseil pontifical de la famille.
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Edited by pincopallino2 - 30/1/2020, 16:46